Les 10 conseils ultimes pour trouver un premier emploi dans une agence web qui déchire grave
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Illustration de Frits Ahlefeld-Laurvig, licence CC BY-ND
Un peu comme tout le monde en sortant d’école, je me rappelle avoir été impressionné par l’immensité et l’inconnu du monde du travail, tel un Indiana Jones conquérant, admirant la forêt vierge d’un oeil agité.
(Promis, demain, j’arrête les métaphores de héros à côté de la plaque !)
Je ne savais qu’une chose : je voulais rejoindre une agence Web ! Mais niveau bagage, je me sentais plutôt comme un Indiana Jones avec un canif.
(Eh, j’ai dit demain !)
Mais plus de panique, gent(e)s jeunes diplômé(e)s ! Quelques années plus tard, j’ai eu plus que souvent l’occasion d’être de l’autre côté de la table d’entretien, et je peux vous promettre que les agences web qui vous font rêver ne demandent que du très, très simple (et oui, y compris les meilleures)
Il suffit juste de suivre quelques conseils qui sont au final plutôt logiques, et pourtant allègrement piétinés dans la grande majorité des cas.
Conseil n°1 duquel découle un peu tout le reste : de l’hônnêteté, bordel !
Photo de William Murphy, sous licence CC BY-SA
Première idée reçue à abattre : pour réussir un bon entretien, il paraît qu’il faut savoir mentir (un peu comme on se laisse croire que les commerciaux sont des menteurs nés, puisqu’ils sont prêts à vendre leur mère pour que vous leur achetiez le bel aspirateur) Faux, faux et archi-faux ! Ce qu’il faut, pour bien savoir se vendre (tout comme pour bien savoir vendre quelque chose), c’est avant tout susciter l’envie.
Et pour susciter l’envie, qu’on le veuille ou non, il faut commencer par susciter de la confiance ; et c’est exactement ce que votre interlocuteur vous demande !
De plus, le Web est un domaine dont l’apprentissage ne se termine tout simplement jamais ; donc l’approche “oui oui, en cours, on a tout vu” ne tient jamais plus de 5 minutes.
Et puis, restons honnête : les questions que votre interlocuteur aura choisies porteront spécifiquement sur des sujets qu’il maîtrise plus que vous. Donc, inutile de compter berner trop longtemps.
Votre valeur ajoutée pour lui se situera donc ailleurs…
Conseil n°2 : assumer son niveau débutant, mais rebondir
Maintenant que vous savez qu’on s’attendra à vos mauvaises réponses, et qu’on les appréciera, apprenez à rebondir sur ces mauvaises réponses. Souvenez-vous que, de par le jeune âge de beaucoup de ses technos, et de par son évolution permanente fracassante, le Web est un milieu de curieux toujours plus ou moins autodidactes.
Allez, je vous souffle la méthode qui marche à tous les coups (et même une centaine de fois de suite dans le même entretien, promis) :
- “Ah non, je ne connais pas, qu’est-ce que c’est ?“
- “Ah, je serais ravi d’en apprendre plus, d’autant plus que j’ai peut-être touché à ça qui a l’air vaguement d’y ressembler, mais je me trompe peut-être ?…”
Si vous posez des questions, tentez de les garder pertinentes. Et si votre interlocuteur prend le temps de vous répondre précisément, sachez que vous êtes en train de marquer des points décisifs.
Conseil n°3 : je suis censé être complexé par mon diplôme universitaire ? j’aurais pas mieux fait de faire une école d’ingé ? (et inversement)
Cette photo vous fait peur ? Alors vous aussi, vous êtes sans doute tétanisé à l’idée de devoir choisir… Photo de Just Von Bernard, CC BY-NC
Mon cursus ayant oscillé entre les deux chemins, je me suis tellement posé la question que j’ai fini par ne pas choisir et faire une formation entre les deux ! (sans le regretter le moins du monde, d’ailleurs)
Je suis donc ravi de vous apporter aujourd’hui une réponse finale et méticuleusement étudiée : master ou ingénieur, on s’en fout comme du cycle de reproduction de la salamandre bolivienne !
Vous pensez que les formations actuelles forment généralement mal aux métiers du Web ? Eh bien figurez-vous qu’on est au courant !
Nous ne nous attendrons donc jamais de votre part que vous soyez prêts à abattre le premier projet venu en un clin d’oeil (les boîtes qui s’attendent à ça s’appellent des boîtes à stagiaires, et c’est précisément celles qu’il faut fuir)
Donc, connaissances techniques moyennes pour connaissances techniques moyennes, on choisira tout simplement le candidat qui a l’air d’un vrai curieux passionné qui a soif d’en savoir plus. Oui, même s’il sort de Sciences Po. Oui, c’est arrivé.
(ah tiens, j’entends le coeur de mes lecteurs qui ont financé une école d’ingénieur privée très chère sauter un battement…) 😉
Dans ce cas, pourquoi rencontrer en priorité des gens qui sortent de formations Web ? Parce que le bonhomme de Sciences Po est un auto-didacte, un cas particulier, et qu’on considère que tout le monde n’a pas nécessairement besoin d’être auto-didacte pour devenir progressivement un consultant passionné. Lorsque vous sortez d’une formation Web, on sait :
- que le domaine vous intéresse suffisamment pour que vous ayez orienté vos études par là, ce qui est déjà bon signe
- que vous avez quand même au moins appris les bases des bases (dans le cas d’un développeur : HTML, un peu de CSS, un ou deux langages serveur mais pas bien loin) ; certes, vous auriez très bien pu acquérir ces connaissances par vous-même, mais là au moins on a la garantie que quelqu’un est passé par là et vous en a parlé quoi qu’il en soit. Et c’est une garantie qui n’est pas négligeable pour bien démarrer.
Et puis, si vous êtes en début de formation et que vous hésitez, je vous conseille de faire plutôt une formation Web que Sciences Po quoi qu’il en soit, parce que même si l’avantage n’est pas évident à l’embauche, il le deviendra lorsque vous aurez assez d’expérience pour négocier votre salaire………..
Conseil n°4 : be cool!
Détail d’importance : rien ne vous oblige à porter du jaune pour être cool. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette personne porte du jaune, car il s’agit là d’un choix personnel tout-à-fait assumé. Photo de Lin Fuchshuber, CC BY
Je me rappelle m’être préparé pour des entretiens en me disant qu’il fallait que je sois un consultant idéal, que je sois nickel-parfait-pas-un-cheveu-qui-dépasse !
Seulement, rappellez-vous que l’employeur ne cherche pas du tout de la perfection : il cherche quelqu’un avec qui il lui plaira de travailler au quotidien.
Ce n’est pas une valeur si subjective : rappelez-vous que la cause principale d’échec d’un projet est le facteur humain. Quelqu’un qui a un caractère difficile peut non seulement agacer la vie de toute l’entreprise (eh, on est là pour s’amuser !), mais peut en plus lui faire perdre du business, tout simplement.
Encore une fois pas de panique, c’est le même type de séduction que quand vous allez boire un verre avec quelques amis, et que vous ne connaissez pas tout le monde. Vous voulez, d’une certaine manière, donner aux gens l’image que vous êtes quelqu’un de simplement sympa, pour que tout se passe bien lors de la probable prochaine fois où vos chemins se croiseront.
Eh bien sachez que l’une des qualités qui sera la plus observée de vous lors de l’entretien (et bien plus que votre technicité si vous sortez d’école), c’est celle qui fait de vous quelqu’un de simplement sympa !
Conseil n°5 : cravate ou pas cravate ?
Concernant la cravate, il existe d’autres règles évidentes non-listées ici. Photo de Sparky, CC BY-NC
Puisqu’on part de l’hypothèse que l’employeur en question est quelqu’un de cool, dans une agence où il fait bon travailler, on peut partir du principe que si ça ne tenait qu’à lui, le fait que vous veniez en jean et T-shirt “bashfr” (un vrai de la collection originale, avant qu’ils ne renomment le site !) n’aurait aucune importance.
Cela dit, tout employeur qui se respecte devrait quand même vérifier deux choses quant à votre accoutrement :
- votre manière de vous habiller ne doit pas traduire un manque de respect envers lui, et est fait en toute innocence ; il est plutôt facile de rassurer un employeur sur ce point s’il est un minimum ouvert d’esprit, en lui en parlant directement
- il devrait aussi s’assurer que vous pourrez quand même renvoyer une image tenable aux yeux des clients qui sont sa cible marketing. A cela, trois solutions possibles :
- soit s’être déjà assuré d’être en plein dans la cible marketing de la boîte (et le plus simple et standard pour ça, reste l’inoxydable costume / chemise)
- soit rassurer l’employeur quant au fait que vous vous adapterez à ses clients, pas d’inquiétude !
- soit exiger de lui qu’il exige de tous ses clients de vous accepter tel quel, et c’est votre choix ; mais je vous souhaite bonne chance, parce que sachez qu’une autre règle du service en général, c’est qu’on ne choisit pas toujours tous ses clients…
Conseil n°6 : avoir fait une petite entrée dans le petit monde de la veille
Le “veilliste” web moyen, dans ses relations avec ses pairs, se prend parfois pour un oiseau bleu. Trouvé ici.
Attention, attention, alerte conseil de haut vol ! Spécialement réservé aux as du social engineering bienveillant, et de la préparation progressive, des mois à l’avance !
Sachez, tout d’abord, qu’il existe un noyau dur de grands experts et de petits passionnés, qui s’entraident les uns les autres, se partagent leur veille respective, recherchent de meilleurs moyens d’appliquer des bonnes pratiques de qualité, …
Et sachez que ce petit monde est composé de deux qualités qui vous pourront s’avérer fort utiles :
- la curiosité extrême, et l’envie permanente de découvrir et de discuter de nouveaux problèmes et de nouvelles solutions
- une humilité propre à tous les véritables passionnés qui se respectent !
N’hésitez donc pas à aller “socialiser” avec les orateurs & organisateurs de conférences Web sur Twitter, à suivre ce qu’ils racontent, et potentiellement entrer dans leurs débats de manière constructive, et vous serez surpris de les trouver très accessibles et adorables, rien que pour vous !
Au final, vous aurez acquis des amis qui pourront vous donner des conseils précieux dans votre recherche à venir, mais aussi vous deviendrez progressivement à l’aise avec les problématiques qui titillent les experts de ces mêmes agences Web qui vous attirent tant… (et qui sont plus ou moins les mêmes que vous rencontrerez de l’autre côté de la table d’entretien !)
Conseil n°7, évident, mais on l’entend trop souvent : non merci, on n’embauche pas de chef de projet débutant !
L’aberration vient sans doute beaucoup des responsables de formation qui abusent de la crédulité des étudiants, et qui leur promettent qu’ils vont être chefs de projet dès leur diplôme obtenu.
Une formation qui vous apprend à devenir chef de projet, je vous l’annonce, ça n’existera jamais !
C’est un métier qui ne peut que s’apprendre en s’appuyant sur des conditions réelles de projet, et non dans des livres. Attention, je ne dis pas qu’on ne peut rien apprendre des livres ! La gestion de projet contient toute une tonne de disciplines théoriques, de la comptabilité à la gestion des ressources humaines, ou même de la méthodologie projet pure, tout simplement.
Mais même avec toute la volonté du monde, toute cette théorie ne peut pas s’appliquer naturellement, sans avoir le recul que ne peut vous apporter que l’expérience de quelques véritables projets vécus de l’intérieur.
Cette fois encore, cette bonne vieille cravate ne vous sera d’aucun secours.
Photo de Peter Toenders, sous licence CC BY-NC
Pire, ce mauvais conseil pourrait vous faire tomber dans des pièges à vanité évidents : fuyez à tout prix les employeurs qui veulent vous donner des responsabilités en sachant que vous ne pourrez pas logiquement les assumer (alerte boîte à stagiaires !!!)
Vous serez d’accord qu’il vaut mieux se voir attribuer un poste qui vous correspond, par une agence qui souhaite vous donner toute latitude de prendre les responsabilités qui vous motivent par la suite, plutôt qu’une boîte qui vous place immédiatement sur un créneau “vendeur” dont ils vous interdiront donc de sortir par la suite.
Conseil n°8 : avoir tripoté une solution pertinente, sur son temps personnel, ça n’a pas de prix !
Un peu de temps et de passion ? Illustration de Frits Ahlefeld-Laurvig, licence CC BY-ND
Ooooh je sais ce que vous allez me dire ! Mais l’investissement de temps n’est pas si terrible pour se permettre de dire que vous avez “juste regardé, mais avec beaucoup d’intérêt”. 😉
Même si vous dites à l’employeur que vous n’avez passé qu’une journée ou deux sur le sujet, l’information sera pour lui inestimable : non seulement il peut être rassuré par rapport au fait que vous avez un bon jugement sur le choix de la solution (ou que vous avez des bonnes ressources de jugement), mais en plus il s’avère que vous êtes très capable de monter en compétence seul, avec pour seule amies votre motivation et votre passion.
Et autant l’employeur sait qu’il pourra faire évoluer le nombre de solutions que vous connaissez en vous donnant le temps de les découvrir, autant il ne pourra pas insuffler cette motivation en vous si vous n’en avez pas. Très rassurant indeed…
Pour du développement, les solutions en question changent très vite, mais actuellement, je vous conseillerais très subjectivement de vous orienter sur :
- celles qui se vendent bien sur le marché (l’employeur saura que vous aurez une valeur ajoutée immédiate en vrai projet) : Symfony (framework PHP), Drupal (CMS PHP), Grails (framework Java), …
- celles qui, si elles se vendent moins bien, suscitent l’attention des geeks du moment (l’employeur saura que vous êtes dans les passionnés et qu’il lui suffira de vous mettre sur des trucs passionnants pour que vous exprimiez tout votre talent) : en ce moment, Node.JS (framework back-end en JS), Play! (framework Java), less (framework CSS), …
EDIT 2014: Les choses ont bien changé en 3 ans : Node.js est devenu très mature et son écosystème s’est développé d’une manière exponentielle, less a perdu en popularité au profit de son équivalent Sass, Play2 est sorti en 2012 et est rapidement devenu la référence en architectures scalables pour le web. À tel point que j’ai fini par rejoindre Zengularity, la boîte à l’origine du Play framework, pour travailler sur leur nouveau produit disruptif, prismic.io.
Et puisque vous m’avez l’air soudainement déconfits par cette suggestion chronophage, je vous mets sur la bonne voie : la première étape, c’est d’ouvrir un de ces sites, et de cliquer sur “Tutorials“… Allez, courage !
Conseil n°9 : entretien en poche… je fais comment pour dépister les arnaques ?
Illustration de Frits Ahlefeld-Laurvig, licence CC BY-ND
C’est une excellente question, beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît, puisque d’une manière générale, tous les employeurs vous raconteront exactement la même chose ! Certains avec sincérité, et d’autres avec beaucoup, beaucoup de malhonnêteté…
Privilégiez donc toujours les commentaires émis par votre entourage, et à défaut, trouvés sur Internet (bouche à oreille, ftw !)
Seule solution certaine restante : la période d’essai, c’est là pour ça !
Un bon employeur ne vous pénalisera pas pour avoir rompu une période d’essai dans une SS2I “machine-à-viande”. Bon nombre d’experts de ma connaissance naviguent d’une boite à l’autre tous les ans, en quête d’un endroit où ils se sentiront bien, au gré des conseils de leurs pairs. Et au bout d’un moment, ils trouvent, et il arrive fréquemment qu’une fois ce cap passé, ils y restent un bon moment…
D’ailleurs, à l’inverse, ne faites pas trop confiance à l’employeur qui essaie de vous faire garantir que vous resterez deux ou trois ans : il a certainement quelque chose à cacher quant à son turn-over !
Conseil n°10 : et justement, on les trouve comment au juste, les boîtes qui vont bien ?
Imaginons une métaphore où la boîte est une aiguille, le monde du travail une botte de foin, et… bon, vous avez compris. Illustration de Frits Ahlefeld-Laurvig, licence CC BY-ND
Et là aussi, c’est compliqué…
Déjà, si vous comptez passer votre temps sur les sites d’emploi à écumer les annonces, vous commencez déjà avec un référentiel potentiellement biaisé : beaucoup de boîtes sont là-bas en quête désespérée d’attention. Et beaucoup de boîtes connues pour être de très bonne qualité n’ont pas besoin d’aller là-bas. Les agences qui ont vos valeurs s’avèrent donc être aussi les plus difficiles à trouver.
De plus, la boîte qui vous plaira à vous ne sera peut-être pas celle qui plaira à votre voisin… (encore une fois : période d’essai, quelqu’un ?)
Mais bon, partons du principe plutôt réaliste qu’il existe quand même une ligne franche entre les agences “machines-à-viandes” et les agences qui ont des valeurs qui vous intéressent. Alors quelles caractéristiques pour les dissocier ?
Ça m’embête bien, mais la seule et unique caractéristique qui me vient à l’esprit reste très subjective, et n’est même pas la garantie d’un environnement sain : je pense simplement à la taille de la structure. Comme le dit mon cher boss Fred, il existe une limite à la taille d’une entreprise au-dela de laquelle il devient impossible de garantir la qualité de ce qui est produit, et une agence web se doit de jouer avec cette limite en s’assurant de ne jamais la dépasser.
Histoire de mettre des chiffres sur la table, j’allais dire qu’une bonne limite serait d’une centaine de personnes maximum, 200 au pire du pire, si vous aimez tellement la philosophie de la boîte que vous songez à épouser le patron !
Mais même cette notion n’est pas suffisante : il existe aussi des petites structures qui sont petites parce qu’elles ne savent pas inspirer assez la confiance auprès des clients pour se développer ; et il existe des petits services autonomes dans des très grosses boîtes, qui jouissent d’une indépendance telle qu’ils sont maîtres de la qualité de leur ambiance et de leur production. Donc une règle à prendre avec des pincettes, dans tous les cas…
(hm, précision quand tu nous tiens…)
Bref, dans le cas embêtant où vous manqueriez de conseils autour de vous, n’hésitez surtout pas à me demander, je connais un ou deux endroits très sympathiques… 😉
EDIT : Je vais sans doute décevoir quelques uns d’entre vous, mais je ne peux plus honorer ma proposition d’aider ceux qui sont perdus dans tout ça, et j’en suis désolé. Je ne suis plus en France depuis un moment maintenant, je n’ai plus du tout le doigt sur le pouls de ce qui s’y passe, que ce soit en terme d’employeurs web intéressants, ou de technos porteuses. La seule chose que je peux vous dire, c’est que mon passage chez Clever Age pendant 5 ans a été un endroit fabuleux où travailler, et un boost énorme à ce qui m’est arrivé ensuite, et que les ingrédients qui ont fait mon plaisir quotidien à travailler là-bas ne sont pas près de disparaître, donc commencez par prendre contact avec eux. Je ne souhaite vexer personne, mais Clever Age est le seul endroit que je connaisse sur Paris qui soit assez mature pour recruter des candidatures spontanées, et où il est aussi fun de faire du web !
Illustration de Frits Ahlefeld-Laurvig, licence CC BY-ND
EDIT : Je vous parlais de grosse boîte à éviter, je vous propose cette lecture pour un exemple retentissant : http://revolutionsociale.wordpress.com/2011/05/27/capgemini-sud-attractive-en-matiere-de-disparites/
D’ailleurs, cet article lie vers un autre article sur Cap Gemini Sud qui fait, au choix soit grincer des dents (ça veut dire que vous y êtes), soit exploser de rire face au bullshitisme de ce monde (ça veut dire que vous bosser chez des gens bien) : http://revolutionsociale.wordpress.com/2011/02/17/la-presse-toulousaine-chahute-le-petit-dejeuner-de-capgemini/